Vandalisme du local des Écologistes à Toulouse : nous ne céderons pas aux tentatives d’intimidation


Les Écologistes de Midi-Pyrénées et de Toulouse s’indignent fermement face à une nouvelle tentative d’intimidation menée dans la nuit du 22 au 23 juillet par la Coordination Rurale. Cette dernière a déversé du lisier et des déchets devant notre local à Toulouse, sous les yeux des forces de l’ordre, pourtant présentes à proximité depuis 20h30.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cet acte inacceptable. Il s’attaque à une formation politique engagée depuis toujours aux côtés des agriculteurs et agricultrices, à tous les niveaux : local, national et européen. En témoigne encore récemment notre opposition à la baisse du budget de la PAC, passé de 387 à 300 milliards d’euros, que les élu·es écologistes ont contestée avec force au Parlement européen.
Nos député·es ont également voté contre la loi Duplomb, qui met en péril nos sols, notre eau, notre biodiversité, notre santé — en premier lieu celle des agricultrices et agriculteurs. Les tentatives d’instrumentalisation des propos de Sandrine Rousseau ne sont qu’un écran de fumée visant à détourner l’attention des véritables reculs subis en matière de droits à la santé et à un environnement sain.
Nous sommes également profondément choqué·es par l’inaction des forces de l’ordre, qui n’ont procédé à aucune interpellation malgré leur présence sur place. Ce silence contraste cruellement avec le dispositif répressif démesuré — 1500 gendarmes — déployé pour empêcher une simple fête sur un terrain privé dans le cadre de la contestation du projet autoroutier A69. Ce traitement à deux vitesses est inacceptable.
Notre local est un lieu de dialogue, d’ouverture et de débat démocratique. Nous refusons de céder à ces actes de vandalisme et d’intimidation.
Contrairement aux politiques de droite menées en France et en Europe, les Écologistes défendent depuis toujours une agriculture juste et durable : contre les accords de libre-échange, pour un revenu paysan digne, pour un encadrement des marges de la grande distribution et des intermédiaires.
Nous ne nous y trompons pas : les agricultrices et agriculteurs ne demandent pas plus de pesticides — ils demandent à pouvoir vivre dignement de leur travail. Et ils ont raison. Nous les soutenons.
Les Écologistes de Midi-Pyrénées et de Toulouse
Avec la députée Christine Arrighi,
Les élu·es toulousain·es Michèle Bleuse, Hélène Cabanes, Antoine Maurice
Et Régis Godec, chef de file de la campagne municipale