[Hautes-Pyrénées] Élections sénatoriales : la France Insoumise et les écologistes dans la course
Article de La Nouvelle République des Pyrénées - Publié le 22/08/2023
Sans accord au titre de la Nupes, Ecologistes, Insoumis et Génération. s se lancent dans le débat des sénatoriales. Pour faire entendre une autre voix, et dessiner une autre voie.
Le 24 septembre prochain, les 850 grands électeurs du département auront finalement le choix. Alors que l’on pouvait penser que peu de candidats iraient se frotter au duo sortant, si bien installé, ils font florès…Même à gauche ! La preuve, en l’absence d’un accord au titre de la Nupes (le PCF part de son côté) pour cette élection (et les autres ?), la France Insoumise, Europe Écologie Les Verts et Génération.s ont décidé de présenter deux candidatures. Celle de Charles Rocheteau (FI), maire de Bazillac, avec Anne Legrand (FI, Attac) comme suppléante, et celle de Clément Artigue (EELV), accompagné de Claire Tareau (EELV).
« Notre programme s’articule autour du projet de la Nupes pour les législatives, avec ses valeurs d’humanisme, de solidarité et d’écologie. Mais il a évidemment des déclinaisons locales, notamment les questions de santé, avec le projet d’hôpital unique que nous combattons, de l’eau, dont il faut préserver la ressource, en luttant contre le changement climatique et des services publics, surtout en milieu rural. »
Défendre le rural
Un milieu rural auquel ils seront très attentifs.« ça nous fait sourire quand le gouvernement veut augmenter les indemnités des maires des communes de plus de 3 500 habitants. Nous, on ne compte pas ?On a les mêmes problèmes… Et on ne nous entend pas. Notre volonté est de davantage consulter les maires, pour faire remonter leurs préoccupations au Sénat. Aujourd’hui, on leur demande de voter, et après, pendant 6 ans, on les oublie. » De fait, ils comptent bien instaurer une « démocratie participative » pour les maires. « L’idée, c’est de les consulter », poursuit Clément Artigue, jeune ingénieur en sciences de la terre, « ils ont leur mot à dire sur les propositions de loi.
(...)