[Région] De Saïx à Bordeaux, un week-end de lutte écologiste dans le sud-ouest

Aux côtés de nombreuses associations et militant·es, Les Écologistes étaient mobilisé·es :

A Saïx, contre l'A69

Samedi 10 et dimanche 11 février, Les Écologistes étaient présent-es dans le Tarn en soutien aux organisations qui continuent de marquer une opposition à l'A69 sur le terrain, dont les candidat-es de la liste écologiste aux Européennes 2024, Caroline Roose, Régis Godec et Christian Lammens. Ce projet peut encore être arrêté et nous continuerons d'être présent-es dans les diverses formes que peut prendre la lutte. La députée écologiste de Haute-Garonne, Christine Arrighi, a rencontré les collectifs dont La Voie Est Libre, et échangé avec les militant-es et les zadistes sur les moyens d'action dont disposent les député-es au niveau de l'Assemblée Nationale.

A Bordeaux, contre le projet de 8 nouveaux forages pétroliers dans le bassin d'Arcachon

Dimanche 11 février, élu-es et militant-es écologistes (dont les candidat-es Marie Toussaint, Régis Godec et Stéphanie Demback-Dijoux) étaient présent-es Bordeaux contre le projet de forage de huit nouveaux puits de pétrole à la Teste-de-Buch, en Gironde. En 2023, Vermilion, une société canadienne, a sollicité l'approbation de l'État français pour l'exploitation de huit nouveaux puits de pétrole près de la dune du Pilat. Cette demande intervient alors que la France a prévu d'arrêter l'extraction de pétrole d'ici 2040. Le rapport du GIEC est sans équivoque : nous devons réduire radicalement nos émissions de CO2 pour limiter le réchauffement climatique. Marie Toussaint a rappelé que ces nouveaux puits de pétrole sont situés "dans une forêt qui a brûlé il y a moins d'un an et demi, avec quatorze mille hectares dévastés par les flammes" et que "les scientifiques, mais aussi l'Agence internationale de l'énergie disent qu'il ne faut plus ouvrir un seul puits de pétrole".

Ce projet est complètement incompatible avec l'engagement de mettre fin aux énergies fossiles d’ici 20 ans. La préfecture de la Gironde doit trancher avant l'été sur l'autorisation de cette extension.

Nous continuerons la mobilisation jusqu’à l’abandon définitif de ces projets climaticides.